Dernières Informations sur le Boycott de la Coupe du Monde 2034 en Arabie Saoudite
Alors que la résistance mondiale contre l’attribution de la Coupe du Monde 2034 à l’Arabie saoudite prend de l’ampleur, cette page vous propose les dernières actualités, analyses et développements du cœur de la mobilisation. Des manifestations populaires aux prises de position d’athlètes, en passant par les déclarations politiques et les soutiens internationaux, les actualités de la campagne Boycott Saudi 2034 mettent en lumière une contestation mondiale croissante.
Une mobilisation mondiale en pleine expansion
Depuis que la FIFA a officiellement désigné l’Arabie saoudite comme pays hôte de la Coupe du Monde 2034, une large coalition de militants, de supporters de football, d’ONG de défense des droits humains et de journalistes s’est formée sous le mot-clé #BoycottSaudi2034. Le mouvement s’est rapidement propagé à travers les continents, unissant des voix diverses préoccupées par l’intégrité du football, les violations des droits humains, et la montée du sport comme outil de blanchiment autoritaire.
En mars 2024, le hashtag #BoycottSaudi2034 est devenu viral, atteignant plus de 10 millions d’interactions en une semaine. Depuis, des milliers de personnes ont rejoint des collectifs locaux, signé des pétitions et contribué à un mouvement mondial, en ligne et sur le terrain.
Manifestations à travers l’Europe et au-delà
De nombreuses villes européennes comme Londres, Berlin, Paris, Amsterdam ou Oslo ont vu des rassemblements s’organiser devant les sièges de la FIFA, des fédérations nationales ou des sponsors officiels. Les pancartes brandies proclamaient : « Pas de Coupe pour la répression », « Stop au sportswashing », ou encore « FIFA : des droits humains, pas des pétrodollars ».
En Espagne et en Italie, des collectifs de jeunes ont organisé des sit-ins devant les sièges de la Liga et de la Serie A. En Suède et en Norvège, les syndicats de joueurs ont publié des lettres ouvertes à la FIFA, affirmant qu’une participation sans conditions serait contraire à l’éthique du sport.
Les figures du football prennent la parole
Le soutien de figures du football a donné une impulsion importante au mouvement. Gary Neville, ancien joueur de Manchester United, a qualifié l’attribution de la Coupe du Monde à l’Arabie saoudite d’« irresponsable », évoquant la criminalisation de l’homosexualité et la répression des opposants.
D’autres personnalités du sport, comme Megan Rapinoe, Éric Cantona et Juan Mata, ont rejoint les critiques. Cantona, dans une vidéo devenue virale, a déclaré :
« Le football doit être une fête de la liberté, pas une vitrine pour les dictateurs. »
Ces prises de position ont renforcé la couverture médiatique de la campagne et élargi sa portée.
La société civile interpelle la FIFA
Des ONG majeures telles qu’Amnesty International, Human Rights Watch ou Freedom House ont publié des rapports détaillés dénonçant l’incompatibilité entre les politiques saoudiennes et les principes du sport mondial. En avril 2024, plus de 150 ONG ont signé une lettre adressée à Gianni Infantino, exigeant une suspension de l’attribution tant que l’Arabie saoudite ne respecte pas des critères clairs en matière de droits fondamentaux.
Le silence prolongé de la FIFA a suscité de vives critiques. Beaucoup y voient une preuve de l’hypocrisie de l’organisation, qui continue de brandir le discours des droits humains tout en signant avec des régimes autoritaires.
Une résistance créative : art, culture et médias numériques
Au-delà des manifestations politiques, la campagne s’est aussi exprimée à travers l’art, la musique et les médias numériques. Des fresques murales à Buenos Aires, des vidéos sur TikTok, ou des détournements de publicités FIFA ont permis de toucher de nouveaux publics, notamment les jeunes.
Un documentaire percutant intitulé « Le Prix de la Coupe » a été présenté au Festival du Film des Droits Humains de Berlin. Il expose le lien entre répression et grands événements sportifs. Depuis, il a été projeté dans plus de 20 pays et cumule des centaines de milliers de vues en ligne.
Des podcasts et chaînes YouTube comme Goal for Justice ou Football Disruptors décryptent chaque semaine les enjeux éthiques de la Coupe du Monde 2034, participant à un éveil critique croissant.
Droits des femmes : un combat central
Le sort réservé aux femmes en Arabie saoudite est au cœur de la mobilisation. Le pays reste l’un des plus restrictifs du monde pour les droits des femmes, malgré quelques réformes de façade. Le boycott s’appuie sur des partenariats avec des ONG comme Equality Now ou Women’s Link pour porter la voix des femmes saoudiennes muselées ou exilées.
En juin 2024, une campagne numérique mondiale #NoCupWithoutEquality a rassemblé plus de 200 000 témoignages et visuels exigeant un football féministe, inclusif, et libéré de la domination autoritaire.
La communauté LGBTQ+ monte au front
Le boycott a reçu un soutien massif de la part d’organisations LGBTQ+, inquiètes pour la sécurité des supporters queer lors du tournoi. L’homosexualité étant passible de peines très sévères en Arabie saoudite, la perspective d’un événement international dans ce contexte est jugée extrêmement dangereuse.
Des collectifs comme AllOut ou ILGA-Europe ont lancé des appels pressants aux sponsors et fédérations nationales, exigeant des garanties concrètes pour la sécurité des fans LGBTQ+. Des marches des fiertés à Londres, Sydney ou Montréal ont inclus des messages clairs : Pas de fierté sans sécurité, pas de Coupe du Monde sous la peur.
Les sponsors dans le viseur
La stratégie du boycott inclut une pression directe sur les sponsors officiels de la FIFA. Coca-Cola, Adidas, Visa ou McDonald’s ont vu leurs réseaux sociaux inondés de messages leur demandant de retirer leur soutien au tournoi de 2034.
Des campagnes de pétitions ont réuni plus d’un million de signatures, poussant certains sponsors secondaires à se désengager du projet. Le rapport réputationnel de ces marques est désormais lié à leur position face aux droits humains.
Pression politique : les parlements s’en mêlent
Des élus de plusieurs démocraties ont commencé à se mobiliser. Au Parlement européen, les groupes des Verts, des Socialistes et de la Gauche ont déposé des résolutions condamnant la décision de la FIFA.
En Allemagne, la commission des droits humains du Bundestag a recommandé à la Fédération allemande de football de rejeter toute participation sans conditions. En Australie, au Canada et en Belgique, des discussions parlementaires similaires sont en cours.
Une campagne qui s’inscrit dans la durée
Le Boycott de la Coupe du Monde 2034 n’est pas un feu de paille. Il s’agit d’un mouvement global, coordonné, qui continue de croître. Tandis que la FIFA poursuit l’organisation du tournoi, les militants se préparent à maintenir la pression sur le long terme.
Le message est clair : le football ne doit pas servir à blanchir la répression. Qu’il s’agisse de désobéissance civile, d’art contestataire ou d’actions juridiques, la campagne est déterminée à défendre une vision éthique, inclusive et libre du sport.
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